création de jeux de société

Par Philippe et Laurence Gamelin
 
Les naufragés de Figalaga
 
Règles alternatives
 
 
Variante "le chef"
 
La variante "le chef" apporte une touche de politique sur l'île de Figalaga, avec tous les espoirs et désillusions qui vont avec…
 
Les actions et le dénouement de la partie restent identiques à ceux de la règle principale.
Au début de chaque tour, les joueurs procèdent à un vote pour désigner le chef du tour ; aucun joueur ne peut voter pour lui-même.
Le joueur recueillant le plus de voix (ou celui ayant joué en premier parmi les joueurs à égalité) est élu chef. En cas de pénurie d'eau ou de nourriture ou en cas de manque de place sur le radeau, le chef choisira les joueurs sacrifiés.
 
Dans ce mode de jeu, la carte "la conque" permet de s'imposer comme chef à ce tour sans recours à un vote. Les autres cartes relatives au vote ("gourdin", "boule de cristal") peuvent servir pour l'élection du chef.
 
Variante plus rapide : le chef est élu en début de partie et ne peut être destitué que s’il meurt par balle. Si c’est le cas, un nouveau chef est élu.
 
Variante "qu'emporteriez-vous sur une île déserte?"
 
Grâce aux "naufragés de Figalaga", vous allez avoir l'occasion de répondre concrètement à cette fameuse question.
Au début de la partie, il s'agit de constituer deux paquets comportant 1 carte par joueur + 2 cartes. (Exemple : pour 6 joueurs constituer 2 paquets de 8 cartes). Le premier paquet est transmis de joueurs en joueurs dans le sens des aiguilles d'une montre. Chaque joueur garde une carte de son choix. Puis c'est au tour du second paquet que l'on fait passer en sens inverse en commençant par le dernier joueur de la distribution précédente. Les cartes restantes sont mélangées dans le paquet non utilisé.
Enfin, on répartit au hasard les autres cartes de manière à ce que chaque joueur dispose de 4 cartes (parties de 2 à 8 joueurs) ou 3 cartes (9 à 12 joueurs).
La partie peut alors se poursuivre normalement.
 
Variante "mon p'tit coin de radeau rien qu'à moi"
 
Cette variante permet de privatiser les places de radeau et de rendre plus tendue l'ambiance entre naufragés.
Le déroulement du jeu est identique à celui de la règle de base sauf pour la construction des places de radeau.
Lorsque le compteur de tronc atteint ou dépasse la valeur 6, le joueur qui est allé chercher les derniers troncs prend une place de radeau et la garde.
Un naufragé peut ainsi acquérir plusieurs places de radeau (y compris en jouant la carte "plaque de bois"). Libre à lui par la suite de les donner à d'autres joueurs ou à les garder jusqu'au bout.
S'il meurt par balle, son assassin récupère les places. S'il meurt de soif ou de faim, les places sont réparties entre son voisin de gauche et celui de droite en commençant par la gauche.
 
La fin de la partie est inchangée : le radeau ne peut partir que s'il y a en tout autant de places que de naufragés en vie ainsi que des réserves personnelles pour embarquer. Sinon, l'ouragan force à partir.
Mais un naufragé sans place privative ne peut embarquer. Un naufragé avec plusieurs places peut embarquer sans céder ses places excédentaires.
 
Exemple (extrême) : Jo Le Perso dispose à lui seul de 6 places, ses compagnons n'en ont aucune ; il reste 6 naufragés en vie et les réserves sont suffisantes pour embarquer. Le radeau part et Jo le Perso décide d'abandonner ses 5 compagnons sur l'île de Figalaga.
 
Variante "les tribus de Figalaga" (à partir de 6 joueurs)
 
Cette règle permet d'opposer deux équipes de naufragés. Elle nécessite l'ajout d'un pion supplémentaire (un caillou par exemple) sur le compteur des rondins de bois.
 
Avant le premier tour, les joueurs se répartissent en deux tribus rivales. Les joueurs de chaque tribu doivent pouvoir s'identifier facilement. Ils se répartissent autour de la table de manière à alterner les tribus.
Le déroulement des actions est identique à celui de la règle de base. Les prises d'eau et de poisson restent communes à tous les naufragés. En revanche, chaque tribu dispose de son propre compteur de troncs et de son propre radeau.
Les membres d’une même tribu peuvent discuter mais seules les cartes suivantes peuvent être échangées : eau, nourriture, antivenin, plaque en tôle.
En cas de pénurie d'une denrée, le premier joueur du tour désigne une victime parmi les membres de sa tribu. Si une seconde personne doit être désignée pour la même denrée, il choisit un membre de la tribu rivale et ainsi de suite.
Lorsqu'un naufragé meurt de soif ou de faim, ses objets sont récupérés par ses voisins.
 
Comme dans la règle principale, chaque tribu peut quitter l'île si :
  • le nombre de place est suffisant pour embarquer les membres de la tribu avec une réserve d'eau et de nourriture pour chacun
  • l'ouragan oblige à quitter l'île avec un nombre de naufragés correspondant aux places et ressources disponibles.
Une tribu peut embarquer avant l'autre. Il suffit qu'il y ait assez d'eau et de nourriture pour ses membres qui embarquent. Dans ce cas, les quantités d'eau et de nourriture sont enlevées sur les compteurs.
Si les deux tribus sont susceptibles de partir en même temps, celle ayant le plus de survivants est prioritaire ; en cas d’égalité, la priorité est pour la tribu du premier joueur du tour.
 
La tribu gagnante sera celle embarquant le plus de naufragés ; en cas d'égalité, celle embarquant en premier l'emporte. Si cela ne suffit pas, celle embarquant le plus d'objets inutiles (ticket de loto,…) gagne.
 
Au moment d'embarquer, si une tribu dispose de places supplémentaires non utilisées sur le radeau et si l'autre tribu n'en dispose pas d'assez, elle peut embarquer de force des naufragés adverses. Ces naufragés sont comptabilisés pour la victoire finale.
 
Exemple : les "keskonfoula" ne sont plus que 3 mais disposent de 4 places de radeau. Les "mempamor" sont 4 et disposent de 3 places. A la fin du tour, les rations restantes sont suffisantes pour embarquer 4 personnes. Les "Keskonfoula" embarquent de force un des "mempamor" et sauvent ainsi 4 naufragés.
 
Remarque1 : comme dans la règle principale, toutes les cartes profitent à l'ensemble des naufragés. Par exemple, le panier garni sauve tout le monde et pas seulement une tribu.
 
Remarque2 : si l’une des équipes disparaît, les membres de l’autre équipe poursuivent la partie jusqu’à la fuite de l’île ; cela correspond à une partie individuelle normale.
 
Remarque3 : certaines cartes n’ont pas d’utilité dans ce mode de jeu ; elles sont adaptées à ce mode de jeu :
  • boule de cristal : en cas de pénurie, un membre de la tribu adverse est désigné en priorité
  • gourdin : permet de voler les rondins de bois qu’un adversaire vient de ramasser.
 
 
Autres variantes :
  • tribus collaboratives : les membres d’une tribu peuvent librement échanger leurs cartes. Cette variante tourne vite au carnage du fait de la circulation des munitions…
  • plus de deux tribus : de 9 à 11 joueurs, il est possible de constituer 3 tribus et 4 tribus à 12 joueurs.
 
Variantes combinées
 
Le jeu permet la combinaison de multiples variantes pour agrémenter un peu les parties, pourrir l'ambiance ou, au contraire, calmer un peu le jeu.
Voici un exemple de quelques combinaisons intéressantes :
  • Egoïste + Ouragan fatal
  • Mon p’tit coin de radeau rien qu’à moi + égoïste
  • Mon p’tit coin de radeau rien qu’à moi + Ouragan fatal
  • Les tribus de Figalaga + Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ?
  • Cartes ouvertes + égoïste
  • Etc.
 
 
 
 
 
 



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